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L’Intimité

Cette sensation de familiarité qui nous réchauffe le coeur et qui nous fait peur 




C’est le sentiment d’une connexion profonde qu’on a avec quelqu’un. Ça nous procure un sentiment de sécurité profond et un sentiment d’appartenance qui nous sont essentiel pour les êtres-relationnels que nous sommes.




Eiguer (1999) précise : « Outre l’intimité personnelle, il y a une intimité à deux … Quand deux êtres estiment s’entendre à merveille, unis par une vraie complicité, ils sont intimes ».




L’avoir dans une relation nous donne l’impression d’être important et spécial pour l’autre, créant un sentiment de confiance qui permet de partager avec cet autre des sentiments personnels, accompagnés par les attentes de la compréhension, de l'affirmation et de la démonstration de la bienveillance.




La perdre nous fait vivre un grand sentiment de vide. On l’a tous expérimentée suite à la fin d’une relation amoureuse, et parfois la séparation est d’autant plus douloureuse quand c’est rupture d’une amitié de longue date. On expérimente une perte de repère, et il y a un deuil à faire qui peut être accompagné de sentiment de solitude qui nous laisse amère.




En amour, amitié et en sexualité, le niveau d’intimité n’est pas le même. Il peut varier en intensité d’une relation à une autre en fonction de notre disposition et celle de l’autre. Ça peut aussi, dans une même relation, changer d’un moment donné à l’autre en fonction des éléments qui l’entoure, et aussi de la capacité qu’on a à s’ouvrir à l’autre en profondeur.




La capacité de s’ouvrir en profondeur sur ses émotions, valeurs, blessures, c’est aussi la capacité de se sentir vulnérable.




Se sentir vulnérable nous fait peur.




Peur d’être juger


Peur d’être rejeter


Peur d’avoir mal


Peur...




Cette accessibilité à se sentir en sécurité tout en étant vulnérable se battit et s’apprivoise. Il y a des gens qui passent toute leur vie sans y avoir accès, surtout si les blessures en relations d'inimités ont été expérimentées dans l’enfance.


La capacité de se sentir bien, en confiance et s’ouvrir en intimité a été amoché dès l’enfance et le chemin de l’apprivoisement peut être plus long et plus difficile, et cela avec raison, mais pas impossible.




Parfois, suite à une séparation d’une grande relation d’intimité, la blessure et la souffrance sont tellement grands qu'on commence à se protéger de toute intimité profonde pour ne pas revivre cette douleur. On se retient d’aller dans l’intimité pour ne pas souffrir encore.




C’est comme si on est sur le bord d’une piscine et ce qu’on désir le plus c’est de plonger mais à la place, on se contente de se tremper les orteils et si on est courageux peut-être on avance jusqu’au cou mais pas plus.




Rester sur le bord de la piscine nous laisse sur notre faim de cette proximité et on est pris avec le sentiment d’isolement


On maintient les gens - avec qui on a le gout d’être proche - a une distance de bras, en pensant se protéger.




L’apprivoisent de l’intimité est possible, ça nécessite de l’audace à s’ouvrir de nouveau. Facile à dire mais pas nécessairement facile à faire.




L’approche psychocorporelle intégrative (PCI) propose un approvisionnement à cette intimité suite aux blessures pour lui redonner cette saveur originelle qu’on cherche tant et qui est si réconfortante.




Pour être nourrissant et source de changement, la PCI mentionne que l’apprivoisement doit se faire en relation aussi, en mettant en place des conditions optimales pour oser essayer de sortir de sa zone de confort et experimenter un changement en faisant confiance que le résultat sera diffèrent ou que ça ne nous écrasera pas.


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